Après avoir cédé ses parts à Kilmer Sports Venture, Bernard Caïazzo se confie sur les péripéties rencontrées par l’ASSE. Il dévoile notamment que le club aurait pu être vendu à un fond d’investissement et être aujourd’hui en banqueroute.
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A 70 ans, Bernard Caïazzo tourne la plus grande page de sa carrière. Celle qui l’a conduite à diriger, pendant plus de 20 ans, l’AS Saint-Etienne. Et si les Verts n’ont pas connu que des heures de gloire sous son commandement, l’issue de son mandat semble plutôt positive puisque Kilmer Sports Venture a montré des garanties de sérieux et conduira le retour du club en Ligue 1. Un scénario qui aurait pu être tout autre, comme le révèle le président Caïazzo.
Un rachat capote et heureusement !
Dans les colonnes du Progrès, Bernard Caïazzo revient sur le sujet de la vente de l’ASSE. Et ses confidences montrent bien que le club aurait pu courir à la catastrophe. En 2022, un fond d’investissement était proche de reprendre le club : « Je pense qu’on a eu finalement une chance extraordinaire que le processus soit si long. Il y a deux ans et demi, on avait bien avancé avec le groupe 777 Partners. Mais il y a eu une fuite dans la presse. Ils ont rompu les négociations et ils se sont orientés vers le Standard de Liège. Au final, l’actionnaire n’a pas été payé, le club est dans une situation catastrophique, comme tous les autres clubs de 777 » .
Des clauses dans le rachat
En faillite quasi générale, 777 Partners pourrait planter ses clubs comme le Hertra Berlin, le Red Star ou encore le Standard de Liège. L’ASSE a eu chaud… Et Bernard Caïazzo aussi ! Au final, il sort par la grande avec cette vente à Kilmer Sports Venture. Une vente qui comporte des bonus, selon ses dires. En fonction des performances du club dans les années à venir, et notamment une participation en Coupe d’Europe, le duo Caïazzo – Romeyer pourrait toucher des bonus en plus de la vente fixe.
