S’il conserve encore du crédit auprès des supporters qui reconnaissent son investissement et son amour pour l’OM, Pablo Longoria ne peut masquer les erreurs d’un bilan qui commence sérieusement à s’alourdir.
Lire aussi :
Après le mandat catastrophique de Jacques-Henri Eyraud (2016-2021), les supporters de l’OM ont accueilli Pablo Longoria comme le Messie. Un président qui connait le football et qui est en capacité d’être simplement crédible quand il en parle, le peuple phocéen a dit oui immédiatement ! Mais l’Espagnol n’est pas exempt de tout reproche… En effet, depuis qu’il occupe des fonctions à l’OM, son bilan souffre de plusieurs erreurs de casting. Et la saison 2023-2024 n’échappe pas à ses mauvaises habitudes…
Joaquin Correa, fiasco complet
Joaquin Correa touche… 𝟰𝟱𝟬 𝟬𝟬𝟬€ bruts chaque mois à l’OM ! 💙🤍💰
— Actu Foot (@ActuFoot_) March 21, 2024
L’Argentin n’a joué que 𝟯𝟱𝟰 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 cette saison en Ligue 1 pour 𝟬 𝗯𝘂𝘁 et 𝟬 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝘃𝗲. 😶
(@lequipe) pic.twitter.com/QhZYyDKKHG
Fin connaisseur du football européen, Pablo Longoria a toutefois tendance à se tromper sur plusieurs recrues chaque saison. Et l’exercice 2023-2024 est un bon cru en matière d’erreur de casting. La plus belle s’appelle Joaquin Correa. Prêté par l’Inter Milan, l’attaquant argentin affiche des statistiques lunaires sous la tunique phocéenne. 0 but, 0 passe décisive. Et des zéros, il y en a aussi sur sa fiche de paie puisque selon L’Équipe, qui a récemment dévoilé les salaires de la Ligue 1, Joaquin Correa émargeraient à 450 000 euros par mois…
Jean Onana, le grand pschitt
Débarqué un peu à la surprise générale à Marseille cet hiver, Jean Onana chauffe le banc depuis la nomination de Jean-Louis Gasset. Jusqu'à ne plus être apparu dans le groupe phocéen lors deux dernières rencontres de l'OM. 👇https://t.co/ldbiXLHu3U
— Le1️⃣1️⃣RC Lens (@le11lensois) March 24, 2024
Cet hiver, l’OM a souhaité renforcer son milieu de terrain. L’absence de Valentin Rongier pesait grandement, Pablo Longoria a donc fait venir Jean Onana. Un début d’aventure marqué par des titularisations, quatre consécutives. Mais depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset, le Camerounais a disparu de la circulation. Un recrutement pour pas grand-chose, un de plus. Et deux nouveaux couacs pour un président qui a consommé trois entraîneurs en une seule saison… Ca commence à faire lourd.