Dans les tuyaux depuis plusieurs semaines, la prolongation de Luis Enrique pourrait être remise en question par l’actualité récente. Entre les déclarations du coach espagnol et les premiers doutes sur sa capacité à gagner la Ligue des Champions avec son équipe, Doha a de quoi s’interroger…
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En l’espace d’une semaine, le PSG est retombé dans ses travers. Tout avait pourtant bien commencé. Après le départ fracassant de Kylian Mbappé, Paris a construit un mercato sans star et vendu son projet « collectif ». Des premiers matchs séduisants, des recrues déjà en grande forme comme Joao Neves et une petite hype autour d’un Luis Enrique parfait dans son rôle de bâtisseur. Mais voilà, comme souvent à Paris, la petite crise a fait son retour. Clash avec Dembélé, pitoyable prestation en Ligue des Champions et dérapage du coach en interview : tout est là.
Des doutes autour de Luis Enrique
Alors que tout semblait caler pour la prolongation de Luis Enrique, impossible de ne pas remettre en question ce dossier face à l’actualité du club parisien. L’Espagnol semble perdre pied face aux premières difficultés de la saison. Son interview au micro de Canal+, dans laquelle il refuse de répondre aux questions de la journaliste Margot Dumont (« Je n'ai aucune intention d'expliquer ma tactique, car vous ne la comprendriez pas »), illustre clairement le climat de tension et les limites du technicien parisien.
Il a beaucoup dit non cet été
L’effectif actuel du PSG est le fruit de ses choix, ses décisions. Lors du dernier mercato estival, Luis Enrique a refusé beaucoup de dossiers. Soucieux de faire confiance à son effectif, l’Espagnol s’est privé de recrues à des postes où Paris semblait en avoir clairement besoin. Exemple criant : Au poste de numéro 9, il fait jouer Asensio, Lee ou même Doué, laissant le pauvre Kolo-Muani sur le banc systématiquement. Paris a pourtant eu l’opportunité de faire Osimhen, Alvarez ou Gyokeres. Des dossiers refusés par Luis Enrique… Il ne serait pas étonnant de voir Doha jouer la montre pour sa prolongation. Le temps de voir comment le PSG se relève de cette première crise.
