Personnage incontournable de l’OM depuis quatre saisons, Pablo Longoria semble avoir totalement perdu son influence auprès de Frank McCourt. Jusqu’à être aujourd’hui sur la touche, tout proche d’un départ. Voici comment l’Espagnol s’est pris les pieds dans le tapie.
Après Jacques-Henri Eyraud, l’OM avait besoin d’un grand président. Avec Pablo Longoria, les supporters ont vite retrouvé le sourire. Malgré sa jeunesse (34 ans à sa prise de poste), et son français approximatif, le technicien espagnol a vite imposé son style. Celui d’un fin connaisseur du football, d’un travailleur et d’un passionné. Longoria cochait toutes les cases pour être rapidement adopté par le peuple phocéen. Mais force est de constater que son règne prend fin. De la plus triste des manières…
Longoria sur le départ
En cette fin de mercato hivernal, les langues se délient. Et on apprend, par le journal L’Equipe, que Pablo Longoria n’occupe plus que des fonctions « officieuses ». L’Espagnol n’a plus la main, c’est Stéphane Tessier, le nouveau directeur général de l’OM, qui a les commandes. Longoria ne décide plus. Le club prépare l’avenir, sans lui. Après le départ de tous ses proches, qui occupaient des fonctions dans l’organigramme du club, Pablo Longoria semble le prochain sur la liste. La faute à une perte de confiance totale de la part de l’actionnaire principal, Frank McCourt.
Trop d’erreurs de casting
Le réseau de Pablo Longoria lui a permis de faire de jolis coups sur le mercato. Paul Lopez, Chancel Mbemba et surtout Alexis Sanchez, c’est lui. Mais difficile de ne pas voir les erreurs de casting, chaque saison plus nombreuses. Frank McCourt, qui lui ouvrait son chéquier, a fini par dire stop. Après les 32 millions d’euros investis sur l’attaquant portugais Vitinha, à l’heure 2023, l’Américain a dit stop. Un an après, Pablo Longoria serait tout proche de la sortie, lui qui souhaitait déjà partir à la fin de l’été, en même temps que Marcelinho. Mis sur la touche, il va faire ses valises et laisser une nouvelle ère s’installer. En espérant que celle-ci ne soit plus, non plus, sous étendard américain mais bien… saoudien !
