En misant sur Lilian Brassier l’été dernier, l’OM ne pensait pas recruter un profil aussi fragile psychologiquement. Prêté avec option d’achat, le défenseur de 25 ans devient un vrai sujet de réflexion chez les dirigeants phocéens, piégés par les conditions du deal avec Brest.
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Intéressant à ses débuts au Stade Rennais, Lilian Brassier a vraiment pris son envol sous le maillot de Brest. Saison après saison, depuis l’été 2021, le défenseur central a pris de l’envergure jusqu’à l’exercice 2023-2024, le meilleur de sa jeune carrière. Pilier d’Eric Roy, Brassier a été impérial pour aller chercher une qualification historique en Ligue des Champions. Une compétition qu’il a choisi de ne pas disputer, à la surprise générale. Ambitieux, Lilian Brassier a préféré dire oui à l’OM, absent de toutes compétitions européennes pour 2024-2025. Un choix fort, puissant, qui laissait entrevoir de belles choses à Marseille.
Brassier, la douche froide
Souhaité par Roberto De Zerbi, qui croit beaucoup en son potentiel, Lilian Brassier pensait pouvoir relever le défi marseillais. Mais la marche était trop haute pour le Français passé par Rennes, Valenciennes et Brest. La pression et l’exigence du Vélodrome l’a fait sombrer à plusieurs reprises, au point d’en faire l’un des principaux flops du recrutement estival 2024. La douche froide est totale pour l’OM, qui se retrouve piégé par les conditions du deal passé avec Brest.
Une option d’achat « obligatoire »
Pour rejoindre l’OM, Lilian Brassier a été prêté par Brest, avec une option d’achat légèrement supérieure à 11 millions d’euros. Cette option d’achat est quasiment obligatoire puisqu’elle dépendrait du maintien de l’OM en Ligue 1… Malgré la déception autour de Brassier, l’OM n’aura pas le choix que de passer à la caisse pour lever cette option d’achat.