L’ASSE a profité du mercato estival pour renouveler de façon conséquente son effectif et tenter de construire un groupe capable de résister à la Ligue 1. Mais cette fenêtre des transferts a été l’objet de plusieurs sources d’interrogations, notamment sur une opération à 6 millions d’euros.
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L’arrivée de Kilmer Group à la tête de l’ASSE a fait naître beaucoup d’espoir chez les supporters stéphanois. Le groupe canadien est réputé solide et la nomination d’Ivan Gazidis, passé par Arsenal et le Milan AC, semblait gage de sérieux et d’ambition. Le mercato estival allait être un premier test pour les nouveaux patrons. Mais à l’heure du premier bilan, tout n’a pas été parfait…
L’énigme Davitashvili
Spécialiste de l’ASSE depuis deux décennies, le journaliste Bernard Lions connaît le club forézien sur le bout des doigts. Invité de l’émission de Peuple Vert, « Sainté Night Club » (tous les lundis, à 21h), Bernard Lions s’est arrêté sur un dossier énigmatique et le transfert de Zuriko Davitashvili : « Quand tu es capable d’aller prendre Davitashvili, qui a 0 match en Ligue 1, qui n’est pas titulaire dans sa sélection de Géorgie et que tu mets 6 millions d’euros dessus alors que tu sais que dans trois semaines, il sera libre… »
Bordeaux a coulé
Au bord du gouffre, Bordeaux a en effet déposé le bilan et vu les joueurs de son effectif professionnel libérés. Pour autant, l’ASSE a jugé bon de mettre 6 millions d’euros sur la table pour s’offrir Davitashvili. Peut-être par solidarité… ? Ces 6 millions d’euros auraient toutefois été très utiles pour boucler une ou deux recrues supplémentaires, d’expérience. Un critère souhaité par l’entraîneur, Olivier Dall’Oglio, qui n’a pas été écouté sur ce point. Et qui n’a jamais demandé le recrutement de Zuriko Davitashvili…