Après avoir tenté de trouver un nouvel entraîneur, le FC Nantes change son fusil d’épaule. L’objectif de la direction est désormais, sans le dire, de faire craquer Antoine Kombouaré…
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Waldemar Kita pensait pouvoir réaliser l’exploit de convaincre Sergio Conceiçao de revenir au bercail. Mais avec un club en difficultés financières et 14e de Ligue 1, compliqué de séduire un entraîneur qui a offert trois titres de champion du Portugal (2018, 2020 et 2022) au FC Porto, et quatre autres Coupe du Portugal (2020, 2022, 2023 et 2024)… Même le plan B, Habib Beye, a fini par faire demi-tour, incapable d’obtenir un accord pour lui et son staff. Par défaut, le FC Nantes a donc choisi de maintenir Antoine Kombouaré en poste. Et de se lancer dans une stratégie… lunaire.
Faire craquer Kombouaré
Même si Franck Kita continue de croire en Antoine Kombouaré, Waldemar Kita est certain qu’il faut installer un nouveau coach. Mais pour s’éviter de payer la note, estimée à plus de 3 millions d’euros, le propriétaire nantais s’engage dans une autre stratégie : faire craquer AK. Pour cela, il va d’abord imposer un entraîneur adjoint et remettre la main sur son vestiaire.
Un mercato en solo ?
Comme en 2021/2023, Waldemar Kita va certainement agir en solo durant le mercato d’hiver qui arrive. C’est ce qui avait provoqué le divorce entre Nantes et Kombouaré en 2023, la stratégie a déjà fait ses preuves. De son côté, l’entraîneur nantais semble serein. Il a suffisamment d’expérience pour tenir et ne pas craquer : « Toute la semaine, j’ai eu ma gueule dans le journal, ce qui fait peut-être de moi l’entraîneur le plus connu du championnat de France ! Je suis embêté pour vous (les journalistes) parce que les articles ont été affirmatifs sur mon départ et voilà, je suis toujours là. Et je suis toujours resté le même. Je l’ai toujours dit, je ne me pose pas de question et je suis venu tous les jours à l’entraînement avec l’envie de travailler. C’est mon tempérament. Ce qui se passe concernant mon cas, ma situation, je le vis bien. Et je m’en fous de la décision qu’allaient prendre les dirigeants, ce n’est pas mon souci ».