Au cœur d’un mercato estival très compliqué, Antoine Kombouaré serre les dents et patiente. L’entraîneur du FC Nantes attend encore deux ou trois joueurs. Mais au regard des tensions du passé, difficile de ne pas craindre l’explosion…
Lire aussi :
A l’origine du premier divorce entre le FC Nantes et Antoine Kombouaré, il y a eu des relations détériorées par le recrutement. Entre les attentes du technicien kanak et la politique de recrutement de Waldemar Kita de l’époque, il y avait un monde. Un fossé qui n’a cessé de creuser l’écart entre deux personnalités très fortes. Et ça a fini par exploser… Un an plus tard, les deux hommes tentent à nouveau de cohabiter. Avec, en toile de fond, un nouveau contexte « mercato » tendu.
Mercato : Beaucoup d’échecs
Après une saison galère et un sauvetage in-extremis, le FC Nantes avait la ferme volonté de réaliser un bon mercato. La signature de Matthis Abline, pour 12 millions d’euros (10 millions + 2 de bonus, le plus gros transfert de toute l’Histoire du club), témoigne des ambitions nantaises. Mais Antoine Kombouaré essuie énormément d’échecs depuis deux mois… Laurent Abergel, Hugo Magnetti, Montasar Taibi, Filip Krastev, Henrique ou encore Ludovic Ajorque sont autant de cibles qu’AK voulait et qui sont passées sous le nez des Canaris.
Kombouaré, un sacré caractère
Réputé pour être un homme de caractère, Antoine Kombouaré est surtout un sanguin. Quand quelque chose ne lui convient pas, il le garde difficilement pour lui. Pour le moment, il semble gérer sa frustration : « On travaille mais pour l’instant, c’est un peu compliqué. Ce n’est pas que de notre fait. Les négociations sont toujours compliquées. On a des pistes. Il y a des joueurs avec qui on est en contact mais il faut réussir à finaliser. On aimerait que ça soit fait très vite mais ce n’est pas grave, aujourd’hui, on a un groupe capable de démarrer la saison ». En précisant qu’il attend encore 2 ou 3 joueurs, le Kanak donne toutefois le ton à sa direction. De la matière pour s’écharper avec Waldemar Kita, avec qui la relation reste toujours très froide depuis son retour. Si la cocotte-minute Kombouaré tient, pour le moment, il va falloir que ça tienne jusqu’au 31 août et que des recrues arrivent à Nantes d’ici là…