Mercato : C’est confirmé, du jamais vu à l’ASSE !

Interrogé en conférence de presse, l’entraîneur Olivier Dall’Oglio a confirmé les changements apportés par le nouvel actionnaire, Kilmer Group. L’ASSE utilise de plus en plus la Data, notamment pour son mercato estival.

Mercato : C’est confirmé, du jamais vu à l’ASSE !

Pratique courante des sports aux Etats-Unis, l’utilisation de la Data commence à arriver en Europe. En France, un club a notamment expérimenté la chose avec un recrutement très fortement orienté par les statistiques, à savoir le Toulouse Football Club. L’arrivée d’actionnaires américains à la tête du club a impulsé ce changement. Et c’est précisément la même dynamique qui gagne l’ASSE…


Dall’Oglio confirme

Interrogé en conférence de presse sur ce qui n’était, jusque-là qu’une rumeur, l’entraîneur de l’ASSE Olivier Dall’Oglio a confirmé que les Verts utilisaient désormais la Data pour son recrutement : « Il faut le regarder, l’utiliser, prendre ce dont on a besoin. La technologie avance à une allure folle, l’intelligence artificielle arrive dans le monde et ça impacte celui du foot. On a des spécialistes qui sont là, on a des analystes vidéo proches des datas, on a des personnes qui travaillent dessus. Au niveau des nouveaux dirigeants, il y a également des spécialistes à ce niveau-là. Aujourd’hui, les datas nous servent essentiellement pour le recrutement mais après dans tout ce qui est jeu, sur le côté sportif, ça va aussi certainement nous amener certaines choses. Je suis favorable à la condition que le côté humain rentre en jeu. Il faut lier les deux, on ne peut pas juste faire de la data. Ce n’est pas possible » .


Ben Old, une prise Data

La première recrue issue de la Data est le jeune néozélandais, Ben Old. L’ASSE a misé sur ce recrutement en s’appuyant sur une batterie de statistiques à l’avantage du milieu offensif. Mais pour Olivier Dall’Oglio, la Data ne peut pas être l’unique outil de la révolution verte : « Moi j’aime bien sur le recrutement voir la mentalité des joueurs, le comportement humain, des choses qui n’apparaissent pas dans les datas. Tout ça est essentiel. Mais les datas nous amènent quelque chose de sérieux, nous en tant que staff on peut poser les questions. Les datas et l’intelligence artificielle nous amènent des réponses, à nous de voir si on les utilise ou pas (…) On se renseigne beaucoup. Le monde du football est vaste mais en même temps ça reste un réseau. Si on veut avoir des renseignements sur un joueur qui joue en Nouvelle-Zélande, notamment sur la mentalité, il n’y a pas de souci » .


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