Première recrue de l’ère Kilmer Group, Yunis Abdelhamid connaît un début d’aventure très compliquée avec l’ASSE. Capitaine et patron de la défense en début de saison, il a littéralement explosé en vol depuis…
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C’était une opportunité de marché intéressante, sur le papier. Et l’ASSE a été l’une des premières écuries à se positionner sur le dossier Yunis Abdelhamid. En concurrence avec Brest, qui avait pour argument la ligue des Champions, les Verts se sont montrés plus convaincants. Financièrement, Kilmer Group a fait le nécessaire pour se démarquer et offrir à Abdelhamid un dernier beau contrat pour sa carrière. Une bonne pioche d’expérience pour un recrutement jugé « trop léger » par tous les observateurs.
Abdelhamid, la descente aux enfers
Très rapidement installé dans la défense d’Olivier Dall’Oglio, Yunis Abdelhamid a réalisé un début de saison correct. Des premières prestations pleines d’autorité, comme le Marocain a su le faire durant de longues saisons à Reims. Mais très vite, Abdelhamid a affiché un niveau inquiétant. Pour finalement sombrer, un soir de déroute XXL face à Nice (8-0). Le naufrage de trop.
Important… dans le vestiaire
Mis de côté depuis le match contre Nice, Yunis Abdelhamid ne quitte plus le banc de touche d’Olivier Dall’Oglio. Le coach lui préfère la jeunesse et la paire Nadé/ Batubinsika. « Yunis n'a pas joué, mais il était vraiment là dans le vestiaire. Il est juste en train de se reconstruire, tente de justifier son entraîneur. Il reste un élément important car on aura besoin d'expérience ». A voir si la punition dure dans le temps. Mais pour l’ASSE, et le défenseur, la bonne affaire a pour le moment des allures de cauchemar…