Performant sur le terrain, Mostafa Mohamed semble l’être beaucoup moins en dehors… Alors que son prochain transfert semble programmé pour cet été, ses coéquipiers n’apprécient pas vraiment son apport dans la vie du groupe.
Ses statistiques parlent pour lui, 10 buts et 3 passes décisives toutes compétitions confondues. Sous les couleurs du FC Nantes, Mostafa Mohamed est clairement l’un des meilleurs éléments de cette saison 2023-2024. Et après une Coupe d’Afrique des Nations dans laquelle l’attaquant égyptien a également réussi à briller (4 buts, troisième meilleur marqueur de la compétition), son nom revient de plus en plus dans les médias. On y évoque sa bonne forme et les perspectives d’un futur transfert, cet été. Le clan Kita planifie déjà une belle vente et donc une belle plus-value pour celui qui a coûté 6 millions d’euros au FC Nantes.
Un joueur compliqué à gérer
Foot Mercato a révélé que son transfert ne faisait pas l’ombre d’un doute pour le mercato estival. Quelques jours plus tard, L’Équipe apporte de nouveaux éléments et citent l’intérêt de clubs anglais. Mais l’envers du décor, c’est la gestion complexe d’un joueur particulier. Et le vestiaire semble en souffrir… En témoigne, les quelques remarques glanées par le quotidien L’Equipe pour décrire Mostafa Mohamed : « Pas assez connecté aux autres », « égoïste », « un cigare de fou ». En termes d’éloges, on a connu mieux !
La punchline de Kita…
Dans quelques mois, Mostafa Mohamed sera une proie du mercato estival et le FC Nantes se frottera certainement les mains avec une vente qui dépassera les 10 millions d’euros. En attendant, Waldemar Kita se charge de bichonner son attaquant vedette à coup de punchline mythique dont il a le secret… « C’est un type d’avant-centre comme il n’y en a pas beaucoup. Il peut marquer du droit, du gauche, il a une bonne détente, mais il faut aussi que le ballon arrive dans les 16 mètres. Il est atypique, c’est vrai, mais les joueurs qui réussissent sont souvent différents. Trouvez-moi des joueurs de haut niveau qui ne sont pas à part. Il faut savoir les encadrer, leur montrer qu’on les aime. Toutes proportions gardées, il me fait penser à Gerd Müller ».