Le cas Kombouaré est de toutes les discussions du moment au FC Nantes. Au cœur d’une série de huit matchs sans la moindre victoire, les Canaris sont dans le doute. Et les journalistes locaux font le point sur la situation du coach nantais. Menacé ou pas encore ?
Lire aussi :
Après une nouvelle trêve internationale, le FC Nantes retrouve la Ligue 1 et un match clé pour la saison 2024-2025. Les Canaris reçoivent Le Havre, ce dimanche (17h), pour une rencontre déjà décisive pour la survie en Ligue 1. Deux équipes mal classées et dans une très mauvaise passe qui ont interdiction de s’effondrer à nouveau.
Kombouaré menacé, vraiment ?
Après huit matchs sans la moindre victoire, le FC Nantes doit réagir contre Le Havre. L’avenir d’Antoine Kombouaré en dépend ? La question a été posée aux journalistes nantais dans le Podcast « Sans contrôle », diffusée par Ouest-France. Pour David Phelippeau (Ouest-France), AK pourrait avoir encore un peu de crédit : « Les échos que j’ai eu en interne, c’est qu’ils attendraient plutôt la fin de l’année. Il reste quatre matchs avant la trêve hivernale. Il reste Le Havre, déplacement à Paris, réception de Rennes et déplacement à Brest. Même s’il y avait défaite contre Le Havre, ils attendraient peut-être Noël. Mais ça va dépendre aussi du contenu (des matchs) également. S’il y a une équipe complètement à la rue, à la ramasse dimanche face au Havre, qui est quand même un concurrent direct qui lui aussi est à la ramasse en ce moment, la question va sérieusement se poser… »
Un licenciement qui coûte très cher
Ce qui protège jusqu’à maintenant Antoine Kombouaré, c’est un souci financier, ajoute David Phelippeau : « Il y a un truc qui pose vraiment problème à la famille Kita, avec Antoine Kombouaré, c’est qu’on serait au moins, et je dis bien au moins, à trois millions d’euros pour le virer. Vous allez me dire, il a déjà fait des chèques peut-être plus importants depuis quelques années… » Et même si les dirigeants souhaitent encore se donner du temps, d’après Simon Rengouat (Hit West), les candidatures fleurissent déjà en coulisses : « Quelques entraîneurs ont envoyé leur CV à la famille Kita… Bon, c’est toujours le cas quand un club est en difficulté. Mais c’est vrai que pour l’instant, ça ne bosse pas sur un dossier en particulier du côté de la direction… »