Après un début de saison raté, Olivier Dall’Oglio voit sa situation devenir de plus en plus tendue. Et avec un nouveau propriétaire à la tête du club, le technicien forézien va vite devoir corriger le tir pour s’éviter un débarquement à l’automne.
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Au moment de se porter acquéreur de l’AS Saint-Etienne, les Canadiens de Kilmer Group ont mené une profonde réflexion sur la prise en main du club. Et la question du coach a bien évidemment été centrale. Deux options s’offraient alors : maintenir l’entraîneur actuel, Olivier Dall’Oglio, qui a organisé le retour sur le devant de la scène des Verts, ou installer un technicien pour incarner le nouveau projet du club. La seconde option avait les faveurs de Kilmer Group, au départ. Mais semaine après semaine, face au bon travail d’Olivier Dall’Oglio et les excellents résultats de la fin de saison (qui ont conduit à la remontée en Ligue 1), les nouveaux dirigeants ont tranché en faveur du maintien du coach.
Un avenir fragile
Olivier Dall’Oglio n’était donc pas le premier choix de Kilmer Group. Ivan Gazidis avait même sondé plusieurs coachs, dans la perspective où l’ASSE décidait de changer d’entraîneur. Finalement conservé, le technicien français sait que son avenir est fragile. Et encore plus avec les mauvais résultats du début de saison. A son crédit, Dall’Oglio dispose de l’excuse « Mercato », son effectif n’étant pas complet lors des premières journées de Ligue 1. Mais les trois premières défaites ne sont pas bon signe pour lui.
Une série noire à éviter
Si Kilmer Group s’est montré plutôt « sage » depuis son arrivée dans le Forez, en maintenant une grande partie des équipes en place et en ne renversant pas la table du mercato estival, le nouveau propriétaire canadien ne restera pas sans rien faire si les mauvais résultats perdurent. Certes, la remontée en Ligue 1 dès l’été 2024 ne faisait pas partie du plan initial, mais l’ASSE ne peut se permettre de faire de la figuration dans un championnat où elle a totalement sa place. Une série noire de mauvais résultat pourrait clairement inciter les décideurs à mener une réflexion durant la trêve internationale. D’autant plus qu’Olivier Dall’Oglio n’a pas un gros contrat et que le coût de son départ serait relativement « minime ».